A
la gare de Maurecourt,
Tous les dimanches matin,
En balade pour un jour,
Descendaient les Parisiens.
Maintenant le petit train
A perdu de son panache,
Mais les pêcheurs... à tous
crins
Hantent toujours nos rivages.
Et sur l’île du devant,
Si restaurants et guinguettes
Sont des souvenirs d’antan,
Vogue encor... la goélette.
Que sont-elles devenues,
Les naïades andrésiennes
Qu’on voyait aux bords de Seine
Dans de légères tenues ?
Il en est encore, car,
A l’instar de cette star,
Notre divine Otéro,
Je me jette encore à l’eau.
Envoi
Mais je ne suis pas connue
Car je n’ose y aller.., nue.
*
Je n’ai pas de soucis passés
présents
ou à venir
Je roule sur une allée bordée
d’arbres
Ombre soleil
ombre soleil
et l’air frais sur mon visage
Je vis.
Dans « Les
poètes du dimanche », tomeVII