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Béatrice BASTIANI – HELBIG – Andrésy (Yvelines)

 

PETITE CHANSON DU BORD DE L’EAU

LÉGÈRE ET POURTANT NOSTALGIQUE

 
A la gare de Maurecourt,
Tous les dimanches matin,
En balade pour un jour,
Descendaient les Parisiens.
 
Maintenant le petit train
A perdu de son panache,
Mais les pêcheurs... à tous crins
Hantent toujours nos rivages.
 
Et sur l’île du devant,
Si restaurants et guinguettes
Sont des souvenirs d’antan,
Vogue encor... la goélette.
 
Que sont-elles devenues,
Les naïades andrésiennes
Qu’on voyait aux bords de Seine
Dans de légères tenues ?
 
Il en est encore, car,
A l’instar de cette star,
Notre divine Otéro,
Je me jette encore à l’eau.
 
Envoi
Mais je ne suis pas connue
Car je n’ose y aller.., nue.
*
Je n’ai pas de soucis passés
présents
ou à venir
Je roule sur une allée bordée d’arbres
Ombre soleil
ombre soleil
et l’air frais sur mon visage
Je vis.
 
 
Dans « Les poètes du dimanche », tomeVII


SI TU NE M'AIMAIS PAS



Si tu ne m'aimais pas,
Mon cœur serait plus bas,
Mon cœur serait plus gris
Que le ciel d'aujourd'hui.

Mais je crois que tu m'aimes un peu
Je le lis dans tes yeux
Je l'entends dans ta voix
Je le sens dans tes doigts.

Le temps serait bien long
Si tu ne m'aimais pas.
L'agréable et le bon,
Je ne le verrais pas.

Je vis mieux le présent
Et, si tu n'es pas là,
Savoure chaque instant
Qui me mène vers toi.



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