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                            Clément GNAGNE – Saint Denis (Seine Saint Denis) 

 

 C’ÉTAIT UN AU REVOIR...

 
Côte d’Ivoire,
C’était un au revoir...
Ton beau soleil d’ardeur
M’avait doré la peau
Et la couleur noire
De ma peau
Est le plus beau cadeau
Que tu m’aies fait...
Où que je sois
Où que je puisse aller
Et quelque temps que cela prenne
Dans mes joies ou dans mes peines
Comment pourrais-je effacer
De ma mémoire
Ton image?
J’emporte avec moi ton souvenir
Sur ma peau noire...
 
 
dans « Les poètes du dimanche » Tome IX


ET LA VIE, DANS TOUT ÇA ?

Sous le Soleil, qu’il pleuve ou qu’il neige,
Peu importe le temps, et aussi l’espace,
À toutes époques, sous toutes latitudes,
On s’évertue à tuer la vie en sa Source,
Sous toutes ses formes, diverses et variées…

Et la vie, dans tout ça ? Elle continue d’être
Et poursuit son cours, car elle est Source
Souveraine : elle est Don gratuit de Dieu,
Que l’Homme envisage, en vain, de détruire…
L’Homme, en la vie, est comme un radeau sur l’eau…

L’Homme, avec une intelligence explosive,
Aime à inventer toutes sortes de choses
Dont il se sert, et qui souvent le desservent :
Il s’étonne aussi bien de son intelligence
Que de la bêtise inouïe de certains de ses actes.

Et la vie, dans tout ça ? Y a-t-il pensé ? Non :
Il ne pouvait y penser, car la vie est trop simple.
Un esprit plein d’intelligence, ça se préoccupe
De choses aussi complexes et coûteuses
Que l’exploration de l’espace ou de la matière…

Pour quoi faire au juste ? Et pourquoi pas y vivre un jour,
Après avoir fait exploser la terre où il dispose de tout ?
La terre regorge de mille milliards de pierres précieuses
Et autres préciosités dont ne dispose aucune autre planète
Ni en la Galaxie de la Voie Lactée, ni au fin fond de l’Infini…

Non, ce ne sera jamais suffisant pour vivre un seul instant
De ses mille milliards d’idéaux existentiels ou paranormaux ;
Il faut qu’il aille au bout de son besoin d’Expériences nouvelles,
D’Expérimentations théoriques, et d’Investigations sans fin :
L’Homme est un frêle Roseau, qui ploie sous le poids de ses pensées (1).

Et la vie, dans tout ça ? Elle lui passe à côté, et s’en va s’évanouir
Dans la végétation, le sable et la poussière, ou dans l’eau des rivières
Qui à leur tour s’échouent dans la mer, et volent dans la vapeur qui monte
Des eaux qui vont reconstituer les gros nuages aux ailes déployées
Qui voguent un temps au firmament, pour tenir compagnie aux étoiles.

L’Homme est capable aussi bien du meilleur que du pire ;
Il obéit à la fois à son Instinct comme aussi à sa Raison :
Mais, accordons-lui quand même le bénéfice du doute
Quand il croit bien faire et achète ou fabrique des bombes
Plutôt que des bonbons pour ses enfants ou ceux des autres…


Ainsi l’Homme a-t-il des Collections d’œuvres assez horribles à voir :
L’Horreur à l’état pur et vertigineux, humainement insupportable !
Et pourtant Dieu, dont il est une Œuvre magistrale, lui absout tout,
En Sa Toute-puissance d’Amour et de Miséricorde infinies
Et incompréhensibles à tout esprit humain ou même angélique…

Et tout ça, pour la vie ! Puisque tout ça n’est point la vie ! Pas du tout !
La vie est un Don merveilleux de Dieu, qui n’a rien de mauvais en soi,
Mais que le Mal peut souiller, hélas, au point de tout dénaturer !
Mais tout Pouvoir appartient à Dieu seul, le Créateur inlassable,
Qui a aussi et aura toujours le dernier Mot sur tout ce qui est ou sera.

Et la vie, c’est pourtant tout ça !

Naître un jour au monde, comme une Fleur ; s’ouvrir à la vie, à l’Amour,
Qui sont Dons de Dieu, même si on n’y croit pas et qu’on ne l’accepte pas.
On n’est pas obligé de croire en Dieu, on est libre ; on peut même exercer
Sa liberté, sans que cela pose problème à Dieu, comme un père est père
Malgré le fait que ses enfants ne lui témoignent pas forcément d’affection,
Et comme une mère est mère, même si ses enfants trouvent à en redire
Quant à l’Amour ou à l’Affection maternels envers leur personne.

Tout ça, c’est la vie !

Confiance : elle nous en apprendra toujours, pour la vie et pour l’éternité !

(1 : Merci Pascal !)



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