Présentation de l'association par Louis Delorme

Cela fait maintenant quinze ans que cinq rêveurs à la ligne, Câline HENRY-MARTIN, Jean-Charles MICHEL, André MARTIN, Serge LARDANS et moi-même, avons eu cette idée, aventureuse et merveilleuse à la fois, de créer, sans prétention d'aucune sorte, si ce n'est de donner la parole à ceux qui écrivent de la poésie et qui, faute d'audience doivent la laisser dormir dans leurs tiroirs, l'Association des Poètes du Dimanche.

Depuis lors, 14 anthologies ont vu le jour qui ont regroupé plus de 200 poètes de treize nationalités différentes. Cette association, nous en avons eu l'idée mais c'est vous qui l'avez portée sur les fonts baptismaux et pérennisée pendant ces quatorze années successives en nous envoyant vos poèmes, en participant au concours qui ouvrait droit à des pages gratuites dans notre publication, en nous adressant vos petits recueils pour concourir au Prix Paul Fort, plus récemment créé avec le partenariat de la municipalité d'Andrésy et le soutien actif de la famille de Paul Fort.

Tout cela ne s'est pas fait sans difficultés, sans persévérance, sans parfois du découragement ou de la lassitude chez les uns et les autres. Mais l'enthousiasme, l'idée de servir la noble cause de la poésie, qui n'a qu'elle pour se défendre et surtout pas les médias pour la promouvoir, l'ont emporté; et votre propre soutien nous a toujours déterminés à poursuivre le but recherché, qui était de publier, à meilleur compte, ceux qui n'ont pas accès à l'édition, de fournir à prix coûtant les pages que chacun pouvait s'offrir.

L'association a pu, grâce à vous, consacrer des pages à ceux qui nous ont quittés durant ce parcours et qui nous avaient témoigné leur confiance.
À l'heure où beaucoup de revues et d"associations poétiques disparaissent par manque de bonnes volontés, d'abonnements, du simple fait du vieillissement et du non remplacement de leurs initiateurs, il serait dommage que les Poètes du Dimanche ne puissent se perpétuer.

Je vous souhaite bonne inspiration et espère que vos plumes, comme toujours, nous donneront le meilleur d'elles mêmes.